"La grenade sanglante", Armurerie

Léo entra dans son armurerie avec son habituel sourire malsain. Le démon était de bonne humeur, ce qui pouvait présager deux chose : soit c'était bon, soit c'était mal ! Il ouvrit une vitrine à l'aide de l'une de ses nombreuse clefs et prit une AK47 qu'il chargea. Il la mit sur son dos et prit quelques grenades. Il prit égalemment un couteau long d'une trentraine de cm et sortit de son armurerie. Il ne ferma pas la porte, le malheureux qui essayerait de rentrer serait tué...

*Un peu d'action enfin !*

Trois policiers lourdement armés sortent d'une voiture de la police et se dirigent vers l'armurerie de la grenade sanglante. Ils ouvrent la porte doucement, ne voient personne. L'inspecteur Harrys signale à ses équipiers :

- On va attendre le retour du vendeur. Quand il sera là, laissez-moi parler, ne parraissez pas aggressifs. Sinon, vous signez votre arrêt de mort...

Les trois hommes chargent leurs M16 qu'ils gardent dans leur dos, ainsi que leurs magnums qu'il remettent ensuite dans leurs holsters.

[Léo on n'attend plus que toi !]

De retour de son entretion avec Yasmina, Léo avait décidé de passer à l'armurerie pour prendre des munitions, au cas ou... Mais lorsqu'il arriva, il vit trois personnes à l'interieur, eut un sourire machivélique et chargea son AK 47 à l'exerieur avant de rentrer en poussant violement la porte, l'arme à la main, en direction de l'inspecteur Harrys...

"Qu'est-ce que vous faites-là sales loques humaines ?! On ne vous a jamais appris de ne jamais mettre les pieds ici ?!"

Le démon visa un des deux autres policiers que Harrys avait ammené et l'abbatut en une salve meurtrière d'AK 47 avec un sourire démoniaque. Le flic tomba sur les genoux, du sang coulant de son ventre ouvert par les balles du démon. Léo Navelrac hurla :

"QU'EST-CE QUE VOUS FAITES LÀ ??!!"

Isibeal venait d’arriver dans cette grande ville. Elle avait demandé où elle pourrait trouver des armes et on lui avait indiqué cette ruelle. Alors qu’elle venait de s’y engager et se dirigeait vers l’armurerie, elle entendit une détonation. Elle s’approcha de la porte restée entrouverte et la poussa légèrement en essayant de faire le moins de bruit possible. Une fois l’ouverture lui permettant de voir ce qui se passait à l’intérieur, elle fit un pas sur le pas de la porte et resta figée et observa la scène se déroulant devant elle. Un homme gisait sur le sol et un autre avait l’air très en colère. Elle était tétanisée par la peur et ne pouvait pas s’enfuir comme l’aurait fait n’importe quelle personne ayant un peu de jugeote.

Le démon regardait toujours le malheureux qui venait de tomber à terre, transpercé par une salve meutrière d'AK 47, le regard diabolique. Puis lorsque le second de Harrys pointa son canon sur lui, Léo fit de même, le doigt prêt à appuyer sur sa gachette pour punir cette impudent qui avait osé pointer son arme sur lui. Mais au moment ou il voulut faire feu, il entendit un bruit derrièree lui et se retournant lentement, il pointa son canon sur la démone. Un sourire vint effleurer ses lèvres et il se tourna à nouveau vers les deux policiers, laissant Isibeal sur le pas de la porte pour l'instant. Il aboya :

"Qu'est-ce que vous m'voulez ?! Soyez rapides et clairs !!"

Lorsque l’arme fut pointée sur elle, Isibeal sentit un grand froid l’envahir. Elle fut persuadée que son heure était arrivée et que sa fin était toute proche. Elle voulut fuir, crier… mais elle ne réussit à faire aucun mouvement et aucun son ne sortit de sa gorge. Elle avait les yeux rivés sur le trou du canon et le voyait s’agrandir de plus en plus, jusqu’à devenir un gouffre dans lequel elle tombait. Et puis, l’homme mit à nouveau l’autre homme en joue. Elle aurait dû se sentir soulagée, mais ce ne fut pas le cas, car la menace était toujours présente et un tel fou pouvait changer d’avis et la butter d’un instant à l’autre. Une seule alternative : se sauver ! Oui, mais comment ? Quel dilemme ! Peut-être ne la verrait-il pas si elle se glissait furtivement jusqu’à la sortie et se mettait ensuite à courir. Mais pourquoi était-elle entrée ? Il était trop tard pour y penser. Elle commença donc à suivre sa merveilleuse idée… en espérant qu’elle soit vraiment merveilleuse… et fit un pas vers la sortie en marmonnant tout bas

"Excusez-moi de vous avoir dérangé, Messieurs. Je m’éclipse, je n’ai rien vu, rien entendu… et vous pouvez continuer à vous tuer ! "